L’évolution du Web a bouleversé la vie d’entreprise avec l’apparition de nouveaux besoins en profils et postes. Une transformation qui a modifié les métiers existants en créant de nouveaux métiers dans le web. Par conséquent, elle a poussé les structures à recruter de nouvelles compétences digitales.

La digitalisation des entreprises a donné naissance à des nouveaux métiers dans plusieurs services :

  • La fonction commerciale

–  Le Chief digital officer (CDO) : il accompagne le changement induit par la digitalisation des entreprises (la formation, déploiement des nouveaux outils…).

Le Chef de projet e-CRM : il met en place la stratégie de fidélisation par le biais de l’automatisation des campagnes e-CRM et l’exploitation des données. Sans oublier la mesure des performances et le retour sur investissement (ROI) des actions menées.

Le Chef de projet AMOA e-commerce : il épaule les clients et étudie leurs besoins. En plus, il rédige les spécifications fonctionnelles détaillées et pilote les équipes projets.

  • La fonction Marketing :

Le Community manager : est le gestionnaire de communautés. C’est-à-dire il anime et modère les sites web et les réseaux sociaux de l’entreprise. Sa principale mission est de communiquer la bonne parole de la marque et de veiller sur sa e-réputation.

Le Traffic manager : est le gestionnaire de la fréquentation du site internet de l’entreprise et le veilleur à son bon référencement. Il emploie les outils de suivi de statistiques web à savoir Google analytics, Going Up ou bien StatCounter.

– L’UX web designer : c’est l’analyste du parcours des utilisateurs par la réalisation d’un audit pour optimiser d’une façon permanente le site internet de la marque. En effet, il est capable de créer une interface interactive pour le site web, une application mobile ou une tablette en responsive design.

– Le Growth hacker : est chargé du développement de l’entreprise via les techniques de marketing digital pour acquérir, convertir et retenir ses clients.

Le Responsable marketing digital : il détermine la stratégie du marketing digital de l’entreprise.  Il pilote les plans d’action afin de garantir la visibilité de la marque sur le web et les réseaux sociaux.

– Le SEO Manager : il met en place une bonne stratégie de référencement naturel par l’exploration de code sémantique et de code source des pages afin de détecter le positionnement du site sur les moteurs de recherche. Sa principale mission est l’optimisation du positionnement et de l’indexation du site web. Tout cela pour améliorer le trafic et booster le taux de conversion.

– Le Digital Brand Manager : est le responsable de la réputation de la marque. Il instaure une stratégie de gestion de l’image véhiculée par sa marque et juge l’impact des campagnes marketing pour assurer la notoriété de la marque.

– Le Chef de produit web mobile : est un professionnel du marketing et du produit Internet. Il est capable de développer un site web ou une application mobile de A à Z ainsi que la mise à jour de l’offre existante en prenant en considération les avis des utilisateurs. C’est le gestionnaire de tout le procès du développement et l’étude de faisabilité du projet avant son lancement.

  • La fonction IT :

–  Le Data scientist : est la personne chargée d’analyser, organiser, synthétiser et restituer les données sur les clients de l’entreprise. Afin de mettre en vigueur une stratégie cohérente et adaptée aux besoins de leur cible.   

– L’expert en cyber sécurité : il garantit la protection informatique de l’entreprise. Il extrait et traite les menaces d’intrusion. Il assure aussi le suivi des nouvelles technologies et des évolutions dans les réglementations digitales.

– L’Ingénieur Consultant Cloud : est le gestionnaire de la mise en place de nouveaux outils de stockage des données. C’est l’interlocuteur entre l’entreprise et les fournisseurs tout en assurant la sécurisation des données.

Donc, l’intégration du web dans la culture de l’entreprise a impacté les métiers traditionnels et le management. D’où la nécessité de moderniser les outils de gestion et d’adapter les savoir-faire au digital.